Figure tourmentée de l’Italie renaissante, meurtrier notoire, amant à voile et à vapeur, le Caravage a eu une vie rocambolesque, à la fois protégé par la toute-puissante famille Colonna et houspillé par les autorités ecclésiastiques pour son approche trop intime de la peinture sacrée (il choisissait prostituées et mendiants pour figurer Vierge et Saints). Avec un vrai réalisateur aux manettes (au hasard, Pasolini), il y avait certainement de quoi faire un chef-d’œuvre sur les rapports tortueux entre foi et création. Las, l’Italien Michele Placido se contente d’empiler vertueusement de jolies reconstitutions. [...]
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