Parvenus à la sénescence ultime de leur art, il est temps pour les Dardenne de rendre hommage, avec Tori et Lokita, au plus beau film du monde, L’Intendant Sansho (1954) de Kenji Mizoguchi. Mais là où le cinéaste japonais, usant d’un conte médiéval, atteignait l’universel par l’ampleur du regard, les frères belges, en l’ancrant dans le contemporain, n’obtiennent que de l’abstraction. La mécanique des déplacements remplace l’écriture et les personnages n’existent pas. [...]
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