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Le collectif Némésis se présente comme un rassemblement de féministes anticonformistes qui refuse les contradictions du féminisme majoritaire contemporain. Il s’est fait remarquer à la manifestation du 23 novembre contre les violences faites aux femmes en dénonçant la part massive des étrangers dans ces dernières. Entretien.
Pouvez-vous présenter le collectif Némésis ?
Notre collectif a été fondé en octobre 2019 par un groupe de jeunes femmes parisiennes lassées d’être harcelées et agressées en raison de leur sexe, de leur façon de s’habiller ou de leur origine. Le nom de notre collectif vient de celui de la déesse grecque de la juste colère. Nous dénonçons les conséquences de l’immigration sur la tranquillité des femmes et sur leur sécurité et nous souhaitons mettre en lumière les incohérences des mouvements féministes classiques sur ces questions. Plus globalement nous voudrions développer une forme de féminisme non-conformiste qui passerait du statut de contre-culture minoritaire à celui de mouvement d’ampleur. Nous sommes intimement persuadées de la justesse de notre combat et du fait que nos idées sont partagées par une très grande partie des Françaises, qui vivent quotidiennement le harcèlement de rue, et dont l’écrasante majorité des auteurs sont des hommes d’origine maghrébine ou africaine.
On vous a vu à la manifestation #NousToutes samedi dernier, pourquoi avoir participé à une mobilisation clairement organisée par des mouvements féministes de gauche, et dont d’ailleurs vous avez été rapidement exclues ?
Nous y avons participé parce que nous nous considérons comme légitimes dans ce mouvement mais aussi pour dénoncer les contradictions des mouvements dit féministes de gauche. En effet, le collectif Nous Toutes avant la manifestation avait dénoncé la proposition de Marlène Schiappa d’expulser les délinquants sexuels étrangers. Nous Toutes préfère donc la fidélité aux dogmes gauchistes post-modernes pro-migrants plutôt que la sécurité des femmes vivant sur le territoire national.
Plus globalement nous voudrions développer une forme de féminisme non-conformiste qui passerait du statut de contre-culture minoritaire à celui de mouvement d’ampleur.
Le silence glaçant de la majorité des féministes de gauche sur les agressions sexuelles de masse à Cologne le 31 décembre 2015 et sur les sordides affaires de viols massifs sur mineures de Rotherham, Telford (etc la liste est longue) nous a aussi motivé à passer à l’action ainsi que les propos ridicules de Caroline de Haas qui avait proposé d’élargir les trottoirs pour lutter contre le harcèlement de rue. Nos pancartes faisaient référence à tout ça et ont été arrachées tandis que certains de nos membres ont été agressées physiquement.
Vous dénoncez le chiffre de 52 % d’étrangers parmi les coupables de viols et d’agressions sexuelles sur des femmes. Qu’attendez-vous des pouvoirs publics pour mettre fin à cette situation ?
Nous tenons à préciser que ce chiffre concerne les viols commis à Paris en 2014, nous disposons de peu de chiffres sur le sujet car l’observatoire qui a sorti ces chiffres a été dissous par Emmanuel Macron. Nous souhaitons que les pouvoirs publics expulsent les délinquants et criminels sexuels étrangers, une proposition de bon sens formulée par Marlène Schiappa, mais nous doutons très fortement de la volonté du gouvernement de recourir à ce type de moyens. Nous sommes aussi favorables à un contrôle drastique de l’immigration en amont.
Une courte vidéo de notre passage à la manif #Noustoutes pic.twitter.com/ccsouGdd6O
— Collectif Némésis (@NemesisNemesi18) November 24, 2019
Vous vous focalisez beaucoup sur la question migratoire, est-ce que parce que les autres organisations féministes ne veulent pas en parler ? Pourquoi à votre avis ?
Oui évidemment, nous souhaitons combler les lacunes des féministes classiques sur ce sujet. Nous pensons que les organisations féministes de gauche sont prisonnières de leurs contradictions, elles souhaitent accueillir des migrants issus des pays les plus rétrogrades sur le plan des mœurs mais aussi défendre les droits des femmes. C’est complètement incohérent et l’agressivité de leur réaction à notre égard prouve qu’elles préfèrent garder leur logiciel idéologique de gauche plutôt que de protéger efficacement les femmes.
Nous pensons que les organisations féministes de gauche sont prisonnières de leurs contradictions.
Nous avons aussi ressenti un certain choc des générations lors de la manifestation, nous étions parmi les plus jeunes et nous avons été agressées principalement par des femmes d’âge mur, ceci nous a fait nous poser des questions sur un décalage pouvant exister entre les plus jeunes qui le souffrent le plus du harcèlement de rue et les plus anciennes qui sont peut-être moins concernées par le phénomène.
Au fond, mis à part la question migratoire, qu’est-ce qui vous différencie fondamentalement des autres mouvements féministes ?
Nous critiquons le côté dérisoire de certaines causes féministes (féminisation des mots, sexisme dans la pub, écriture inclusive…) et nous ne nous retrouvons pas non plus dans le féminisme post-moderne, dans la déconstruction des genres, que nous analysons comme un produit d’importation des universités américaines. Nous préférons garder un côté plus terre à terre alors que certaines féministes semblent se complaire dans la caricature. Nous ne pensons pas non plus que le genre masculin soit responsable de tous nos maux.
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Le gouvernement vient de conclure le Grenelle sur les violences conjugales, qu’en retenez-vous ? Les mesures annoncées vous satisfont-elles ?
Nous sommes favorables à toutes les mesures protégeant les femmes battues et celles visant à l’éloignement des hommes violents. Nous sommes néanmoins sceptiques sur la vision de la protection des femmes axée uniquement sur la lutte contre les violences conjugales. Nous subissons une violence inadmissible dans la rue et nous souhaitons que ça cesse mais pour ça il faudrait que le gouvernement prenne des mesures efficaces contre l’immigration. Nous pensez que le combat pour la protection des droits des femmes de ne fera pas à coups de milliards d’euros de subventions pour des associations bien sélectionnées mais plutôt par des mesures concrètes et rapides comme l’expulsion des délinquants sexuels étrangers avec interdiction définitive du territoire.
Propos recueillis par Emmanuel de Gestas
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