Se réveiller et voir la vidéo d’une femme immolée par le feu dans un bus de Seine-Saint-Denis : voilà qui présageait d’une journée internationale des femmes placée sous les meilleurs auspices.
Acte I, les antifas
Ce qui fut rapidement confirmé quand nous apprîmes que des « antifas » avaient encore agressé des militantes féministes lors de la manifestation parisienne dédiée à cette journée et organisée le 7 mars. Ces antifas qui s’en étaient pris brutalement à nous l’année dernière ont réitéré leurs attaques mais cette fois-ci contre des organisations féministes classiques.
C’est à se demander si les manifestations féministes ne seraient pas les endroits où les femmes ont le plus de chances de se faire agresser.
Les militantes du « Collectif pour l’abolition de la prostitution et de la pornographie » furent lapidées à coups d’œufs (notons que ce n’est pas très vegan), frappées par des hommes, leur banderoles furent déchirées. Nous n’avons toujours pas compris la raison de leur haine contre ces victimes de la prostitution, l’Action antifasciste aurait elle été rachetée par PornHub ?
Marguerite Stern, une ex-Femen devenue « controversée » au sein de la gauche radicale pour avoir dénoncé la surreprésentation des questions trans au sein des mouvements féministes fut aussi menacée dans le défilé. Avant la manifestation, elle avait reçu cet élégant message sur Twitter :
Ne te pointe pas à la manif si tu ne veux pas recevoir du sperme de meuf trans dans la tronche.
Des groupes historiques de féministes comme les Femen et les Chiennes de garde furent aussi invectivées pour leur supposée islamophobie et les mêmes antifas arrachèrent les couronnes de fleurs des Femen. Hier c’était Némésis qui était attaqué, aujourd’hui les Femen, demain qui ?
Même le journal Charlie Hebdo, éberlué par leurs agissements, leur consacra un article.
Ces actions ont été revendiquées fièrement sur le compte de l’Action Antifasciste Paris Banlieue. On peut légitimement se demander pourquoi un mouvement qui s’oppose pacifiquement à l’immigration est dissous tandis qu’un groupuscule ouvertement violent continue d’agresser des femmes dans l’impunité la plus totale. Darmanin semble doué d’une grande mansuétude envers ce groupe, probablement composé par les rejetons de la bourgeoisie parisienne. Les policiers qui reçoivent régulièrement les pavés jetés par les membres de l’Action Antifasciste pendant les manifestations doivent apprécier… Demain ces individus coloniseront les universités et les salles de rédaction de journaux en se remémorant fièrement leurs méfaits.
Acte II, le clitoris géant
Une artiste du nom de Julia Pietri, animatrice du compte « Le Gang du clito » (sic) et autrice du Petit guide de la foufoune sexuelle (pour les plus de 4 ans), installa un clito géant gonflable place du Trocadéro à Paris, pour dénoncer l’absence de recherche sur le clitoris. Est-ce qu’aujourd’hui ce sujet est le problème numéro 1 des femmes en France ? On peut clairement en douter. Cette action, sponsorisée par le journal Causette est significative puisqu’elle synthétise tous les stéréotypes du féminisme post-moderne. A savoir se préoccuper de questions dérisoires en se complaisant dans la vulgarité.
Est-il nécessaire que les féministes singent la vulgarité de certains hommes qui parlent de couilles sans arrêt et dessinent des bites partout ?
Nous remarquons aussi que nos militantes ont dû s’acquitter de plus de 2000€ d’amendes pour notre action symbolique au même endroit tandis que les rebelles au clito gonflable n’ont pas, à notre connaissance, reçu la moindre prune.
Quant à nous, nous avions préféré nous rassembler la veille pour rendre hommage aux Françaises illustres et avions déposé une couronne de fleurs aux pieds de la statue de Marie de Médicis, créatrice du jardin du Luxembourg où nous nous trouvions.
Acte III, les délices de la diversité
Pour célébrer la « diversité au féminin », Marlène Schiappa avait inauguré une exposition « 109 Mariannes » destinée à « renouveler le visage de la République », c’est à dire en français : célébrer le Grand Remplacement des Françaises. Dans ce panel composé comme un casting multi-ethnique d’un blockbuster hollywoodien, les différentes minorités sont massivement présentes et même des trans y ont été incluses.
Il n’y a probablement pas assez de femmes illustres en France, il a fallu en trouver pourvues de testicules.
Ultime affront pour les droits des femmes, la présence d’une femme voilée, qui illustre bien la volonté du gouvernement de sacrifier les femmes et la laïcité sur l’autel de la « diversité ». L’initiative de Schiappa de faire figurer une personne vêtue du principal symbole de l’asservissement de la femme par l’homme devrait faire réfléchir les femmes qui prennent au sérieux les déclarations de féminisme de ce gouvernement, par ailleurs le premier à avoir nommé un présumé violeur au ministère de l’Intérieur.
Nous avons noté que Mila, qui doit vivre sous protection policière depuis qu’elle a critiqué l’islam (tandis que l’ado qui a livré son professeur à la merci des terroristes étudie toujours dans le même collège), n’était pas présente dans cette liste de Françaises illustres alors qu’elle y aurait eu toute sa place.
Ultime cadeau du pouvoir macroniste pour la diversité, la préfecture de police avait aussi autorisé une manifestation d’Algériens place de la République en même temps que celles des féministes.
En guise de conclusion, et pour éviter un nouveau fiasco l’année prochaine, nous exigeons la dissolution du groupe « Action Antifasciste Paris Banlieue ». Ce mouvement a prouvé une nouvelle fois sa haine misogyne et sa propension à vouloir régenter brutalement la pensée des femmes.