Depuis 2016, les communes rurales ont été encouragées à fusionner. Il faut « rationaliser », vous comprenez. Quant aux communes périurbaines où il fait encore bon vivre, entre Bretons, Berrichons ou Provençaux, elles sont avalées unes à unes par les « agglos » qui étalent ainsi toujours plus loin leurs problèmes de délinquance et de « vivre-ensemble ».
Il y avait jusqu’alors 36 000 communes en France. Avec la loi de 2016, 630 ont été fusionnées en 241 « communes nouvelles ». Malgré des incitations financières et une certaine culture du couteau sous la gorge, l’État jacobin n’a pas réussi sa « rationalisation ». De 36 529 exactement, on est passé à 34 839. Visiblement, l’échelon communal compte encore pour les populations, notamment rurales, qui y trouvent une démocratie locale souvent apaisée et adaptée à la situation. La froide rationalité d’un connard de l’ENA est, en effet, à peu près aussi absconse pour l’artisan enraciné du Cantal que la théologie chamelière islamique pour mon oncle René. [...]
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