Mirage de la rade est clairement un roman d’apprentissage. Comment envisage-t-on ce style en 2025, alors qu’il a déjà donné lieu à de si nombreux chefs-d’œuvre, mais aussi à une foultitude de pâles copies ?
En n’étant pas cynique vis-à-vis du genre, ni du roman en général. Si le protagoniste a vingt ans, bien sûr qu’il va découvrir, se rebiffer, apprendre : il suffit de le mettre dans des situations. Ce principe ne sera jamais obsolète. Et puis il y a un deuxième personnage plus âgé : leurs trajectoires se croisent mais divergent fatalement, parce qu’ils n’ont pas la même nature. Je pense que le roman, d’apprentissage ou non, garde tout son intérêt tant qu’il est composé de caractères individuels et s’intéresse plus à la nature des êtres qu’à leurs données sociologiques. […]
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