Modiano n’est plus un écrivain, il se contente d’égrener des noms de femmes et d’indiquer les noms de rues, qu’il retrouve dans ses petits carnets au fond de ses grands tiroirs.
Modiano écrit toujours le même livre, dit-on - des Simenon l’intrigue en moins. Tout repose sur l’atmosphère dite « modianesque » : les ombres de l’Occupation sur une enfance d’après-guerre, le jeu de la mémoire, etc. Modiano avait reçu le Prix-Nimier en 1968 pour son premier roman, La Place de l’Etoile, grinçant et provocateur. On sait qu’il en a lissé des passages pour les rééditions en poche.
Modiano n’en finit pas de lisser jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Ainsi de son ennuyeux dernier livre, Souvenirs dormants, sur le titre duquel il est inutile de faire un mauvais jeu de mots (...)
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