Elon Musk a cofondé en 1998 l’application de paiement sur internet Paypal, rachetée par eBay quatre ans plus tard. À cette occasion, l’entrepreneur a encaissé vingt millions de dollars, aussitôt réinvestis dans une nouvelle aventure du nom de Tesla, dont les premiers dividendes ont financé le lancement de SpaceX, qui concurrence ArianeEspace. Désormais, la fortune de l’homme d’affaires est estimée à plus de 260 milliards de dollars. Il est l’homme le plus riche du monde. Il peut se permettre d’offrir 43 milliards de dollars pour racheter 100% des actions de Twitter, dont il détient déjà 9%, puis le retirer de la bourse. Or, vu des œillères gauchistes, Elon Musk est affligé de nombreuses tares.
Diagnostiqué du syndrome d’Asperger, Musk dit ce qu’il pense. Par exemple, il est inquiet que les robots puissent un jour supplanter l’homme. Il se méfie aussi des dégâts que pourraient commettre les intelligences artificielles. Dans une Californie abandonnée au transhumanisme, c’est presque un crime de lèse-majesté. Certes, il a quitté son poste de conseiller du président des États-Unis Donald Trump quand celui-ci a quitté l’accord de Paris sur le climat. Mais ce retrait a rappelé qu’il était un gros donateur du Parti républicain. Et puis il a clairement pris position en faveur du nucléaire. Enfin, il critique régulièrement Joe Biden, avec des allusions grinçantes sur la sénilité du chef d’état américain. En 2021, le divorce fut consommé avec ses pairs de la Silicon Valley : Musk a déménagé le siège social de Tesla de la Californie vers le Texas. Au passage, il s’est crêpé le chignon au sujet de la Covid avec les responsables de la collectivité californienne où il était implanté, ce qui a donné lieu à des échanges d’invectives sur Twitter, assorti de poursuites judiciaires. [...]
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