Biden, le candidat démocrate, fait de la politique depuis un demi-siècle. Cet homme bien considéré, élégant et correctement coiffé, n’a pas marqué la scène politique d’une contribution mémorable. Auréolé de son rôle de favori de la présidentielle, il vit cependant un drame. Il lui faut proposer à la fois aux Américains un avenir fait de tranquillité, de compréhension réciproque et de bonnes paroles et d’autre part tendre la main aux militants antifas et à ceux de Black Lives Matter (BLM), qui mettent le feu à Chicago, Minneapolis, Portland, New York et autres villes.
Sans antifas et BLM, Biden, les caciques du parti démocrate et les milliardaires de Silicon Valley ne peuvent pas gagner l’élection présidentielle, car ils perdraient les votes de la gauche radicale. Mais avec eux, ils ne peuvent que la perdre. Il leur reste une seule solution : refuser le résultat de l’élection si celui-devait être négatif pour le candidat démocrate. C’est le conseil d’Hillary Clinton qui n’a toujours pas digéré sa défaite lors de la dernière élection, en 2016. N’a-t-elle pas reçu bien plus de votes que Trump : 66 millions de voix pour elle contre 63 pour lui ? Tout le monde, et Clinton elle-même, sait que l’élection présidentielle américaine n’est pas directe mais indirecte. Un Américain ne vote pas pour un candidat. Il vote pour un « grand électeur » de son État qui votera pour ce candidat. Pourquoi les fondateurs de la nation américaine se sont-ils défiés, en 1789, lors de l’écriture de la constitution, d’un vote direct du président ? C’est que les États-Unis étaient, dès le début, non un État unique mais une fédération d’États. Il importait que l’élection présidentielle tienne compte de ce fait. [...]
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