La présence remarquée de Marion Maréchal-Le Pen a braqué les projecteurs sur l’événement phare de la droite américaine : la Conservative political action conference (CPAC). Le raout annuel des conservateurs outre-Atlantique a rassemblé du 22 au 24 février près de 10000 personnes à Washington autour des personnalités certaine s: Donald Trump et son vice-président Mike Pence, des élus, des médias, des intellectuels et des responsables associatifs.
« On se sent le même peuple, tous amoureux de l’Amérique! » Pendant le discours de Donald Trump, une militante en larmes laisse paraître son émotion dans un roucoulement digne de l’accent birkinien. Oui, l’amour de la patrie et de la Constitution est la chose du monde la mieux partagée de ce côté-ci de l’Atlantique. Mais découvrir la CPAC pour un brave gaulois habitué des congrès politiques européens, c’est un peu comme parcourir les travées du salon du mariage de Vierzon pour un bourgeois à loden. Musique de foire, créatures déguisées, kitsch assumé, mais avec l’organisation américaine, son envergure et son enthousiasme.
Oui, c’est bien un salon du mariage, le mariage de la carpe et du lapin qui rassemble toutes les nuances du conservatisme américain, non sans chamailleries. Des libertariens favorables à la légalisation de toutes les drogues aux puritains les plus rigoristes ! Il faudrait hélitreuiller Xavier Bertrand, attaché à Virginie Calmels, afin qu’ils constatent que tous les courants de droite peuvent (…)
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