Mardi 14 mai, un premier vol très symbolique devait partir de Londres en direction de Kigali, capitale du Rwanda, avec à son bord des demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. Parmi les migrants qui devaient quitter le sol britannique se trouvaient des Albaniens, des Iraniens, des Irakiens et des Syriens, selon l’association Care4Calais. Suite à des recours de dernière minute, ce vol a été suspendu.
C’est que la décision du gouvernement britannique est très critiquée par des défenseurs des droits de l’homme, par l’ONU et même par l’Église anglicane, qui insiste que « cette politique immorale couvre le Royaume-Uni de honte ». Même le prince Charles, pourtant tenu à la discrétion royale, est sur le dos du Premier ministre : selon le Times, il juge ce projet de « consternant ».
Lutter contre l’immigration illégale
Pourtant, cette politique migratoire a pour simple objectif de dissuader les traversées illégales de la Manche. Cruauté, barbarie, contraire aux droits de l’homme : tels sont les mots avancés pour (dis)qualifier ce projet. Mais ne serait-il pas, au contraire, « une opportunité » ? Notamment de sauver les migrants de la dangereuse traversée de la Manche. Comme l’a indiqué Boris Johnson, « les groupes criminels qui mettent la vie des gens en danger dans la Manche doivent comprendre que leur modèle économique va s'effondrer sous ce gouvernement ». En clair, il y voit le moyen d’endiguer le trafic d’êtres humains, par la désincitation.[...]
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