La « génération lyrique » a eu son événement fondateur, mai 68. Elle a obtenu ensuite son sacre moral et politique, la victoire de François Mitterrand, qui fut, remarque Philippe Muray, « le fourgon blindé dans lequel cette génération a pris elle-même le pouvoir avec ses armes terrorisantes et ses bagages de nuées ». Son règne advenu à travers celui de François Mitterrand, elle a posé un doigt sur l’horloge, arrêtant la course de l’aiguille, décrétant l’avènement de l’ère nouvelle du temps figé, pris dans les glaces de la guerre agonisante, dilué dans la joie mortifère de la « fin de l’histoire » [...]
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