Guido Ceronetti nous a quittés à l’automne dernier. Célébré par Cioran, auréolé d’une indiscutable gloire en Italie, la présence française de ce mystique hétérodoxe au style éblouissant s’était un peu éclipsée ces dernières décennies. Après Fario l’an dernier, Le Cerf fait néanmoins paraître de nouveaux inédits : Pour ne pas oublier la mémoire et Insectes sans frontières. En vue d’assurer la nécessaire postérité du maître italien, nous nous sommes entretenus avec l’un de ses traducteurs qui fut aussi son ami et qui se trouve également être un prestigieux collaborateur de L’Incorrect : Samuel Brussell.
Vous avez rencontré Ceronetti par Cioran. Les deux écrivains se sont-ils connus, humainement ?
Ceronetti et Cioran se sont connus et se sont écrit et fréquentés de 1979 jusqu’à la mort de ce dernier. Leur rencontre s’est faite par le biais d’une interview que Ceronetti a réalisée avec Cioran pour La Stampa. Cioran s’y montrait sous des traits extraordinairement humains et attachants – un vrai philosophe. Dans cet entretien, il fustigeait le (...)
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