Pour la droite, le tableau parisien est sombre : si sombre qu’après avoir tenu la cité des décennies durant, voilà plus de vingt ans qu’elle rate chaque élection, communale ou législative et que peu à peu elle est délogée de chacune de ses places-fortes. La faute à qui, sinon à elle-même ? Un jour c’est la gauche socialiste façon Delanoë qui lui met sa raclée ; le lendemain, la ridicule Anne Hidalgo elle-même se permet de gagner, et à plusieurs reprises ; enfin, c’est la République en marche qui taille des croupières aux antiques et derniers chiraquiens ; puis l’extrême gauche collaborationniste de Jean-Luc Mélenchon qui récupère dans le même cabas bobos et islamos.
Cependant, tout n’est pas terminé encore pour la droite classique parisienne, qui jouit au moins de subir très peu de concurrence du côté du RN et de Reconquête. Fors dans le XVIe arrondissement, le parti zemmourien qui n’est implanté nulle part ne constitue en rien une menace pour LR, qui se battra jusqu’au dernier. Quant au Rassemblement national, il a toujours brillé par sa nullité dans la capital. [...]
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