En 2017 sortait Dunkirk, le film de Christopher Nolan qui retrace l’évacuation des troupes alliées des plages et du port de Dunkerque, entre le 26 mai et le 3 juin 1940, après leur encerclement par l’armée allemande. Dans le film de Nolan, magnifique par ailleurs, seuls quelques plans rappellent la résistance héroïque des 40 000 soldats français qui défendirent le périmètre de Dunkerque jusqu’à épuisement des munitions et dont pas un seul ne put embarquer vers le Royaume-Uni. Alors que je faisais part de cette injustice à un ami québécois, il me fit cette réplique cruelle mais implacable : « Vous voulez un film qui retrace l’héroïque résistance des troupes françaises à Dunkerque? Pourquoi vous ne le faites pas ? » Pourquoi en effet? Parce qu’il semble impossible en France, quand on évoque la Seconde Guerre mondiale ou l’Occupation, d’échapper à l’excès ou à la falsification, bref à l’idéologisation. [...]
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