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Maggy Biskupski, présidente des Policiers en colère, a été retrouvée hier soir, morte, à son domicile. Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un suicide.
Cette femme courageuse s’était illustrée en devenant la voix, non autorisée, d’un corps de l’État de moins en moins considéré et partant de plus en plus mal à l’aise. On le sait, le nombre de suicides est en constante augmentation parmi les policiers, qui souffrent et d’un manque de moyens et d’un manque de considération parmi une partie de la population et parmi les hautes autorités de l’État.
C’est il y a deux ans, après l’attaque de deux voitures de police à Viry-Châtillon au cocktail Molotov que madame Biskupski avait commencé d’apparaître au grand jour, fondant le MPC (Mouvement des policiers en colère). Depuis, elle avait écumé les médias pour défendre ses collègues. Il y a quelques mois, le pathétique folliculaire Yann Moix avait tenté de l’humilier dans l’émission “Salut les terriens”, accusant les policiers en général d’être “des sans-couilles”. Il avait dû faire machine arrière quelques jours plus tard.
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Si les circonstances et les causes de ce décès demeurent encore inconnues, c’est une belle et tragique figure de femme forte, ayant voué sa vie à la défense de ses compatriotes, qui s’en va. En ce 13 novembre, l’émotion se fait plus forte encore.
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