Pour l’Insee, est « immigrée » toute « personne née à l’étranger de parents étrangers et résidant en France ». Ne sont donc pas immigrés, les Français nés à l’étranger, les Français nés en France partis longuement à l’étranger puis revenus vivre dans leur pays natal, et les descendants d’immigrés nés en France.
Quiconque voudra tenter d’évaluer l’impact réel de l’immigration sur la composition de la population française contemporaine se fera donc fort de trouver des études relatives aux descendants d’immigrés.
Parue le 8 février 2017, l’analyse « Être né en France d’un parent immigré - Une population diverse reflétant l’histoire des flux migratoires » de Chantal Brutel de la cellule des Statistiques et des études sur l’immigration de l’Insee, donne une version assez fidèle du paysage dessiné par l’immigration en France, sans toutefois pouvoir prétendre à l’exhaustivité.
On y apprend qu’en 2015, 7,3 millions de personnes nées en France et résidant en ménages ordinaires (ne sont pas comptabilisées les personnes résidant en communauté, hôpitaux ou foyers par exemple) avaient au moins un parent immigré, parmi lesquels 3 millions 285 mille ayant leurs deux parents immigrés, ce qui correspond à environ 11 % de la population.
On observe aussi que l’âge moyen des immigrés, pour la période comprise entre 1999 et aujourd’hui, était toujours supérieur d’au moins (...)
Lisez la suite dans le dernier numéro de L'incorrect disponible en kiosque et par abonnement!
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !