Tout petit, Jean-Christian Petitfils est tombé dans la marmite de l’histoire. Son père, Pierre, est un éminent historien de la littérature. Auteur de nombreuses biographies (Rimbaud, Verlaine, Nerval), il fait découvrir le château de Versailles à son fils : ainsi naît une passion du Grand Siècle. À quinze ans, Jean-Christian Petitfils écrit son premier article pour le Mercure de France. À vingt-cinq, il publie son premier livre (une vie du Masque de fer). Trente-cinq livres plus loin, ce septuagénaire malicieux accouche en cette rentrée 2021 d’une monumentale biographie d’Henri IV.
Si l’histoire est la grande passion de Jean-Christian Petitfils, elle n’est pas son gagne-pain. Après des études à la faculté de droit de Paris, à la Sorbonne, et à l’Institut d’Études politiques de Paris, il fait toute sa carrière dans la banque d’affaires. Responsable d’un service juridique chez Suez, il bûche la nuit ses ouvrages d’histoire. L’originalité de son parcours lui vaut la condescendance des dinosaures subventionnés de l’enseignement.
Son succès tient à son style impeccable. Selon lui, un livre d’histoire doit être aussi un ouvrage littéraire
Depuis cinquante ans, Jean-Christian Petitfils n’en a cure et fait sienne la formule de Sacha Guitry : « Tout le monde me déteste sauf le public ». À chaque parution, ses biographies rencontrent un large public (60 000 exemplaires pour Louis XIV, 70 000 pour Louis XVI). En outre, il parvient à devenir à la fois membre du jury du prix Hugues Capet, du prix Combourg, du Prix de la Fondation Stéphane Bern pour l’Histoire, du prix de la biographie du Point, et du prix XVIIe siècle. Il est aussi membre du comité scientifique du Figaro, de celui de la revue Versalia, et du comité scientifique de la Maison de l’histoire de France, entre 2010 et 2012. On peut aussi régulièrement le retrouver aux côtés d’un autre amoureux de la France, Stéphane Bern, dans l’émission « Secrets d’histoire ». [...]
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