Le média en ligne d’extrême gauche Mediapart a relayé des informations selon lesquelles le parquet de Paris aurait ouvert une enquête pour « tapage nocturne, injures publiques et menaces de mort » après une soirée organisée en décembre par l’eurodéputé RN Jérôme Rivière. Dénoncé par une voisine qui ne semble pas lui vouloir du bien, madame Ouarda Karrai – qui fut membre de la campagne de Ségolène Royale et est apparemment une militante politique active – Jérôme Rivière reconnaît qu’il ait pu faire du bruit, mais dément catégoriquement les insultes et menaces de mort.
Mediapart vous accuse d’avoir organisé une soirée le 13 décembre dernier et d’avoir outrepassé les règles imposées par le confinement. Démentez-vous cette information ?
Non seulement je démens ce mensonge, mais en plus, au regard de la gravité de l’ensemble des accusations inventées, j’ai porté plainte pour dénonciation calomnieuse. En effet, il s’agissait d’un dîner et non d’une soirée. Dîner où nous étions cinq au total et à l’occasion duquel nous nous sommes essentiellement entretenus de différents sujets professionnels. Vers 23h, nous avons terminé cette réunion et mis de la musique. Des participants à ce dîner se sont mis à la fenêtre pour fumer. Mon appartement étant situé dans une cour étroite, je reconnais que le bruit de conversation par une fenêtre ouverte peut avoir été dérangeant.
Vous expliquez qu’il s’agissait d’un dîner de travail mais les témoignages recueillis affirment que la musique était forte et que vous dansiez. Que répondez-vous ?
Je réponds qu’avec une fenêtre ouverte, dans une cour relativement étroite, le bruit se propage et peut être perçu comme une nuisance. Être obligé de se justifier de cela aujourd’hui dans notre pays, est invraisemblable. Tout au plus un petit moment de détente après une longue journée.
Lire aussi : Jérôme Rivière : Rive droite
Vos voisins vous accusent de les avoir provoqués en augmentant la musique, que vous les avez traités de « connasse » et dit « va te faire enculer », et que vous leur avez adressé un doigt d’honneur. Niez-vous ces témoignages ?
C’est faux. Aucun voisin n’est venu me demander de baisser la musique, ce que j’aurai fait volontiers. Dès que les policiers sont passés à mon domicile, j’ai diminué le son. Par ailleurs, et c’est important au regard des affirmations mensongères de Mediapart, je n’ai jamais été moi-même à la fenêtre de mon domicile et je n’ai évidemment proféré aucune insulte ou fait de geste de quelque nature que ce soit.
Mediapart raconte que vous ou l’une des personnes présentes chez vous, Jean-Lin Lacapelle d’après leurs informations, aurait menacé de mort l’un des enfants de vos voisins : « Je vous ai, on va t’envoyer des chasseurs de têtes, on va te couper les cheveux, raser la tête et couper la tête ». Confirmez-vous ?
Que l’un de mes invités ait tenu des propos malencontreux, cela s’entend sur la vidéo prise par des jeunes gens visiblement amusés par la situation, et je le regrette.
À votre avis, comment cette histoire, qui apparaît comme une banale histoire de voisinage, est arrivée chez Mediapart ?
Je regrette que l’une de mes voisines, que je ne connais pas, cherche de cette manière à me nuire et à donner à une banale affaire de voisinage une dimension politique. Elle a fait diffuser de fausses informations, des calomnies que Mediapart a relayées.