Cette initiative présidentielle sur la question des harkis intervient après la lettre que vous et trente-deux députés LR avaient adressée au président en ce sens. Vous félicitez-vous de cette initiative, et qu’en attendez-vous concrètement ?
Oui, je m’en félicite, parce que nous avions interpellé le président de la République pour lui demander un geste fort à l’occasion du soixantième anniversaire des accords d’Evian. Voilà qu’il répond favorablement à cette demande, même s’il oublie de citer ceux qui lui ont demandé de le faire. Maintenant, nous attendons du sérieux, c’est-à-dire une loi qui reconnaisse les torts et qui ne cherche pas simplement à faire de la repentance mémorielle. Au-delà de l’horizon 2022, nous voulons un véritable accompagnement financier pour les harkis et leurs familles, en dédommagement des maux qui ont été causés.
Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande avaient, pendant leur mandat respectif, entamé des démarches pour la reconnaissance des harkis. Ce geste d’Emmanuel Macron est-il l’aboutissement final de ces précédentes avancées sur la question algérienne ?
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