Kamala Harris a enclenché la première phase de la politique migratoire « plus humaine » de Biden en s’adressant de manière claire et concise aux Guatémaltèques : « Ne venez pas, ne venez pas, les États-Unis continueront à appliquer leurs lois et à sécuriser leurs frontières… Si vous venez à notre frontière, vous serez refoulés ». Donald Trump… pardon Kamala Harris, s’adressait ainsi aux candidats à l’immigration clandestine, aux côtés du président Alejandro Giammattei, dans le cadre de sa première visite à l’étranger en tant que Vice-présidente des États-Unis.
La vérité c’est que rien n’a vraiment changé sous le mandat de Trump
Joe Biden a effectivement fondé une partie de sa campagne sur cette question de l’immigration. Les démocrates se sont acharnés durant tout le mandat contre le président républicain, en particulier sur sa politique migratoire : les familles séparées à la frontière mexicaine, la tolérance zéro sur l’entrée à la frontière, la construction du mur, ou encore la politique d’immigration au mérite… La vérité c’est que rien n’a vraiment changé sous le mandat de Trump. Il a beaucoup fait scandale, très médiatisé et fustigé par la ligne-éditoriale bien-pensante, mais dans les faits la construction du mur a davantage avancé sous ses prédécesseurs, sa politique méritocratique n’a pas séduit la Cour suprême, les migrants sont tout de même passés. Toutefois des familles ont bien été séparées, d’ailleurs Joe Biden a promis de les rassembler (il n’a certes pas précisé si les rassemblements auraient lieu sur le sol américain ou non). (...)
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