La femme de chambre française est un objet de concupiscence, si l’on en croit notre théâtre de boulevard, les déguisement d’alohouine des gens d’oliwoude, et les élus socialistes.
Voilà que cette concupiscence a pris un tour politique avec Rachel Keke, toute fraîche députée et bel emblème du vrai peuple (« les gens », comme on dit avec émotion), la femme de ménage racisée et genrée faisant plus peuple que le cariste. Héroïne tardive de la campagne législative, égérie de la nouvelle fournée LFI, elle déclenche l’admiration joyeuse de Najat Vallaud-Belkacem qui la contemple avec l’incrédule ravissement du croyant moyen à qui son dieu apparaît : Najat a rencontré le peuple ! Et il parle ! « Quelle émotion joyeuse il y a à découvrir un peu plus Rachel Keke. La regarder se tenir, parler, rire, vibrer », a-t-elle gazouillé le 20 juin. [...]
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