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Un monde sans Beatles ou l’hommage de Peter Jackson aux Poilus, que faut-il voir ou ne pas voir au cinéma cette semaine.
Yesterday : Bien tenté…
De Danny Boyle avec Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran
Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village anglais où il vit, en dépit des encouragements d’Ellie, son amie d’enfance. Mais voilà qu’après un accident avec un bus, Jack se réveille dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé…
C’est ainsi que débute le film parfait pour inaugurer l’été – du moins sur le papier. L’attelage anglo-saxon augure de l’efficace – Richard Curtis, (Les Bridget, Love Actually, Good Morning England…) au scénario et Danny Boyle ( Slumdog Millionnaire, Trainspotting, 127 heures…) derrière la caméra. Si le premier tiers répond en effet globalement aux attentes en jouant habilement la carte d’un monde parallèle, Yesterday patine au moment d’amorcer le virage qui suit l’introduction. Les bonnes idées aperçues au début se délitent et la patte de Boyle se révèle trop mollassonne pour doper un scénario rectiligne et privé de fantaisies. Si Himesh Patel et Lily James parviennent à donner un peu d’épaisseur à des personnages pourtant fadasses, le film ne décolle jamais, préférant surfer sur le sujet plutôt que de le prendre à bras-le-corps. Un film barbe-à-papa : séduisant en approche, bien vide après l’ingestion.
Arthur de Watrigant
Pour les soldats tombés : Pellicule pour poilus
De Peter Jackson
Sorti à l’occasion du centenaire de la fin de la première guerre mondiale, ce n’est qu’en juillet 2019 que le très attendu documentaire de Peter Jackson débarque dans les salles françaises. Conduit par les témoignages en voix off d’anciens combattants, le réalisateur du Seigneur des anneaux propose une immersion fascinante au cœur des tranchées.
Le film s’ouvre sur ces soldats qui se préparent à partir au combat, filmés en format 4 mars, noir et blanc et silencieux. Alors que débute la longue marche vers le front, le film bascule telle une machine à remonter le temps en plein écran, colorisé et sonorisé. Ces silhouettes presque figées reprennent vie et on découvre alors des voix et des expressions. En restaurant des images d’archives puisées dans des centaines d’heures de rush pour les porter à une qualité jusqu’alors jamais vue, Jackson offre un visage humain à ces soldats allemands et britanniques, et décrit le quotidien de ces hommes entre les moments de camaraderie et l’horreur du combat. Fascinant.
Arthur de Watrigant
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