C’est ainsi qu’Adolf Thiers désignait le vacarmineux raout que ses détracteurs s’obstinaient à provoquer pour lui nuire. C’est en tout cas une confidence que rapporte Victor Hugo dans ses Choses vues.
Le bruit et l’odeur de cette triste conjuration, qui poursuit aussi bien les génies que les imbéciles, a plus que jamais l’éclat de la prospérité et du succès dans une société qui a érigé le spectacle et la criaillerie comme éléments indépassables de l’échange médiatique. La nouveauté est peut-être que les latrines constituent aujourd’hui la renommée elle-même et que nos doléances publiques ressemblent assez nettement à un combat de dames-pipi.
Le spectacle affligeant de la mass média nous permettra d’en convenir assez facilement. Quel débat pourrait-on mener intelligemment sur Twitter ou France 2 ? Fichtre, quel législateur a eu l’idée saugrenue d’abandonner le ressort de la « démocratie participative » aux mains des histrions et de « l’oklos », la foule imbécile ? (...)
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