Cette « comédie » sinistre convoque toutes les thématiques sociétales d’époque brossées dans le sens du poil avec une remarquable absence de talent. Le point de départ était pourtant presque excitant : une flic infiltre un groupe néo-fém, persuadée qu’elles ont poussé à l’assassinat d’un homme violent par son épouse. Sur le point d’être démasquée, elle redore son blason en se déclarant elle-même victime d’un violeur dans sa jeunesse. L’un des 152 quiproquos du film identifie le violeur en question comme un brave type, minable acteur de complément, compagnon parfait et homme d’intérieur qui s’occupe de ses enfants odieux, pendant que Madame, comédienne reconnue, brûle les planches. Accusé à tort, le malheureux voit son monde chanceler, pendant que l’inspectrice sous couverture développe un soupçon de culpabilité. Des débilos de notre connaissance ont émis le soupçon horrifié qu’un tel script remettrait en cause la Révolution #metoo. On les rassure : un réalisateur qui caste Judith Chemla en pasionaria féministe ne va pas cracher dans la soupe et au contraire veiller à ce que tous les condiments piquants soient tenus hors de portée. [...]
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