La commande signée par la Grèce comprend deux volets : six rafales neufs, et douze appareil d’occasion. L’armée de l’air n’est pas encore arrivée à son compte définitif d’avions commandés. Autrement dit, nous allons prendre ces avions sur ceux de nos escadrilles. Cette information est lourde de sens : elle signifie que la nécessité stratégique de réarmer la Grèce face à la Turquie est une question de semaines. C’est à dire une urgence. Le parc de rafales français est actuellement de 155 avions sur 225 commandés. Douze appareils, représentent environ dix pour cent de notre flotte. C’est considérable, et Grèce et Turquie le savent et l’interprètent ; la France est prête à s’engager, au-delà des mots.
Mais la Grèce n’est pas le seul pays à nous faire confiance pour le matériel. Récemment, l’Australie a passé avec notre fleuron Naval group un contrat de cinquante milliards, qualifié de contrat du siècle par plusieurs observateurs. La commande porte cette fois sur douze sous-marins, une variante à propulsion conventionnelle de nos SNA Barracuda. Ce contrat colossal va créer 2500 emploi en Australie et 500 en France. Comme toujours, un contrat d’armement ne s’arrête pas à la livraison, et implique également les pièces de rechange. C’est l’assurance d’une relation industrielle et diplomatique à long terme. [...]
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