Le faible score d’Éric Zemmour n’a-t-il pas refroidi les militants et électeurs ?
Ce qui est mis en place chez Reconquête ! pour les législatives est admirable et incroyable. 550 candidats sont investis dans France entière à partir de rien. Et ce n’est pas facile : déclarations de candidature, affiches, professions de foi, financement de campagne, tout cela nécessite une grande organisation. Et il a fallu former des jeunes. La plateforme mise en place relève du jamais-vu. Ce n’était pas le cas quand j’étais chez LR, à Nantes. On était investi un an avant les élections puis la confirmation arrivait après les primaires. Nous étions alors livrés à nous-mêmes.
Comment faire une campagne locale aux enjeux nationaux ?
Le rôle du député, c’est d’abord de voter les lois. Il a aussi une autre mission : faire le lien entre les habitants de sa circonscription et l’État au grand sens du terme. Pour moi, il s’agit de voter les lois en fonction de mes convictions et de traiter les dossiers qui se présenteront dans ma localité. C’est pour cette raison que Francis Szpiner (LR) est en train de se faire balayer, puisqu’il n’a rien fait. Il dit que ce n’est pas son domaine de compétence. C’est pourtant le rôle du maire de monter au feu pour défendre l’intérêt de ses habitants. Par exemple, le projet d’accueil de toxicomanes dans le XVIe est absurde : le quartier est calme, un vrai petit village et Szpiner veut par idéologie répandre cette plaie sous prétexte que les habitants auraient une vie trop sereine. C’est le nivellement par le bas. Contrairement à Szpiner, j’aurai un rôle de proximité pour des combats qui me sembleront justes.
Vous dites vous-même que le XVIe est un coin paisible de Paris : dans ce sens, à quelle problématique Éric Zemmour répond-il ? [...]
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