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Les critiques musicales de l’été

Par

Publié le

16 août 2021

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Les critiques musicales de l’été par Agathe Guyot, Alexandra Do Nascimento, Romaric Sangars et Joseph Achoury Klejman.
Critiques musicales

NOSTALGIE ÉLECTRO

Minuit, Bon entendeur, Columbia, 14,99 €

Le collectif électro créé en 2012 et composé de Nicolas Boisseleau, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica, vient de sortir son deuxième album, combinant remixs et créations originales. Un disque très attendu à l’approche de l’été, et dont le groupe nous avait donné un avant-goût avec le titre « Alba » (le clip en noir et blanc, tourné dans un opéra vide, mettait en scène la jeune danseuse Marion Gautier de Charnacé, errant au fil des mélodies envoûtantes du pianiste Sofiane Pamart). Composé d’une quinzaine de titres, Minuit nous prouve que le confinement a pu être une source d’inspiration pour certains. Nous arrachant à nos temps troubles, le groupe nous entraîne dans les années 90 avec l’intervention de MC Solaar pour « La Nuit », puis vers les années 60 et 70 en s’accompagnant de Jane Birkin, Véronique Sanson et Marie Laforêt, et avec un remix du « Le temps de l’amour » de Françoise Hardy. Un album aux notes estivales, aux mélodies entêtantes, qui se révèle délicieusement nostalgique. Agathe Guyot


LE PATRIARCHE

Dibiye, Francis Bebey, Peewee Collection, 19,99 €

Voilà vingt ans que disparaissait Francis Bebey, le « Papa » de la musique du monde : à cette occasion, l’album Dibiye (1997) ressort dans une édition de luxe. Journaliste, musicien et écrivain, Bebey possédait l’art de conférer à sa musique et ses écrits une dimension atemporelle, au-delà de son sens de la mélodie et de la présence de sa voix. Fils de pasteur, il fut initié par son père à la musique classique occidentale de Bach et Haendel. On retrouve ce classicisme dans « Invocation to Rain for the Sahel » où le jeu de guitare académique associé à la rythmique africaine en fines touches se mue un blues empreint d’une nostalgie si typique des musiques de l’entre-deux-guerres. Son éducation lui ouvre aussi les portes de la perception du sacré, et les titres « Mandema », « Nyambe », et « Mater Dolorosa » en sont des témoignages enchanteurs. Il est question de l’importance des conteurs ouvrant les yeux des autres « sans leur apprendre, parlant sans se soucier qu’on les écoute. Ils savent qu’on ne peut vivre sans récit ». Goûtons au talent de celui-ci dans sa version d’origine enrichie de notes et d’un entretien précieux avec l’artiste, lequel se révèle d’une douceur absolue ! Alexandra Do Nascimento [...]

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