Les églises célébrant la forme extraordinaire du rite romain regorgent aujourd’hui de fidèles de plus en plus jeunes et désireux de connaître cette messe longtemps oubliée. Pourtant à Dijon, l’archevêque semble décidé à ne pas laisser prospérer cette communauté. Ce que confirme le renvoi de deux prêtres de la FSSP en septembre prochain. Un petit courrier aux deux abbés et le tour est joué : la fraternité va devoir fermer ses portes. En effet, si l’un des deux devait théoriquement être remplacé, le diocèse a ignoré son remplaçant et par là n’a pas respecté le fonctionnement prévu pour les mutations. Mgr Roland Minnerath, l’archevêque de Dijon, affirme que le prêtre serait parti de son plein gré en abandonnant ses fidèles. Aucun des deux abbés ne sera donc remplacé.
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Si l’archevêché assure que plusieurs prêtres du diocèse sont « prêts » à assurer « la célébration de la messe selon la forme extraordinaire ainsi que les autres sacrements », ils ne pourront pas pour autant poursuivre toutes les activités de la communauté, comme catéchisme, patronage, scoutisme, aumônerie ou catéchuménat. Tous ces services étant réalisés par deux prêtres à plein temps depuis 23 ans, ils ne sauraient être comblés par des prêtres présents par intermittence. Dans un communiqué des amis de la Basilique Saint Bernard de Dijon où est encore installée la FSSP, les fidèles s’insurgent : « Comment des prêtres assumant déjà d’autres ministères pourront-ils répondre aux besoins grandissants de cette communauté [...] de fidèles ? ».
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