Jean-Luc Mélenchon s’est souillé en accréditant face caméra les mêmes thèses islamo- complotistes que Tariq Ramadan et Marwan Muhammad pour ne citer qu’eux (voir notre article Mélenchon, la peste marron). Face au tollé médiatique, il a d’abord accusé Le Point et Le Figaro avant de trouver le contre-feu idéal : une vidéo de l’humoriste Papacito mise en ligne le jour même sur YouTube. Dans cette vidéo, Papacito et un comparse déguisent un mannequin en électeur LFI et « testent » l’efficacité de son attirail quinoa friendly dans l’éventualité d’une attaque terroriste. Le test s’effectue par calibre 12 et couteau de boucher. La vidéo est effectivement violente, mais guère plus que certains morceaux de rap incitant régulièrement au viol et au meurtre de personnalités politiques de droite. Dans un cas c’est un scandale, et dans l’autre de l’art, allez comprendre.

Se saisissant de l’occasion, la première pleureuse islamo-collabo de France, se met en scène lui et ses sbires depuis deux jours, dans l’unique but de faire diversion. Des images pitoyables de terreur feinte où Mélenchon affiche un air désespéré sur sa face bouffie d’orgueil. On a rarement assisté à un tel manque de dignité. S’en est suivi le bal des chochottes : tous les lieutenants du parti se sont mis à chialer « Je viens de voir la vidéo de Papacito, j’ai très peur ».

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Ces gens-là savent pertinemment qu’ils ne sont pas menacés de mort par une prétendue extrême droite sanguinaire. En revanche quand leurs « camarades » antifas tabassent Yoann Gillet un élu du RN (26 octobre 2019) ; lynchent au sol et blessent Benoît Glotin un militant du RN âgé de 49 ans (4 avril 2021) ; attaquent armés de battes de baseball, à 50 contre 10, les jeunes femmes du collectif Némésis (8 mars 2020) ; scandent des « À mort les Versaillais ! » en jetant des projectiles sur des catholiques en train de prier (29 mai 2021) ; là bizarrement c’est le silence radio. Pourtant dans les cas que nous venons de citer la violence est bien réelle.

En contre-argument, LFI va sûrement nous opposer le cas Clément Méric. Eh bien parlons-en. C’est l’histoire d’un petit bourgeois antifa qui harcèle deux prolos de droite venus profiter des soldes, et qui veut en découdre. Les deux jeunes hommes sollicitent l’aide du vigile et attendent plus d’une demi-heure pour sortir. Finalement Méric qui les attendait dans la rue, déclenche la bagarre, se prend une droite et meurt la tête contre un poteau. Mais comme ils sont d’anciens skinheads, Esteban Morillo et Samuel Dufour sont présentés comme des monstres fascistes et condamnés dans un procès politique. Lorsque les antifas finiront par tuer un « facho » à coup de battes de baseball en l’attaquant à 10 contre 1 comme ils en ont l’habitude, nous verrons si le tribunal médiatique et judiciaire fait preuve du même zèle.

Où étaient-ils quand des hordes de musulmans et d’islamo-collabos menaçaient de les violer et de les égorger, à tel point qu’elles ont dû être placées sous protection policière ?

Et sinon, côté indignation sélective, où étaient-ils les cadres et sympathisants LFI pour défendre Zineb El Rhazoui, Zohra Bitan, Mila (pour ne citer qu’elles) ? Où étaient-ils quand des hordes de musulmans et d’islamo-collabos menaçaient de les violer et de les égorger, à tel point qu’elles ont dû être placées sous protection policière ? Où étaient-ils pour dénoncer les fatwas appelant à les assassiner ? [...]