Le monde d’aujourd’hui est un mille-feuilles de catastrophes qui s’enchaînent. Elles nous giflent le cœur, nous happent la conscience et nous laissent souvent seuls, désemparés face à un quotidien qui devient de plus en plus pesant. Pourtant, on a souvent tendance à banaliser l’ampleur d’un événement tragique dès qu’un nouveau drame vient lui faire de l’ombre.
Il y avait peu de chance qu’une crise puisse voler la vedette au virus. C’est pourtant ce qu’a fait l’explosion apocalyptique survenue dans le port de Beyrouth le 4 août 2020 à 18 h 07. « Beyroshima », surnommé ainsi à cause sa puissance destructrice, fut au cœur de l’actualité mondiale quelques semaines durant. Plus de 200 morts et près de 7 000 blessés, sans parler des dégâts matériels (la moitié de la capitale soufflée) qui ont achevé un pays qui tombait déjà en ruines faute à son gouvernement corrompu, il y avait bien matière à faire la Une. [...]
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