En janvier dernier, le Premier ministre Édouard Philippe présentait un « projet de loi asile-immigration », immédiatement taxé de « texte de dissuasion migratoire systématique » par la Pravda du soir. De quoi fouetter un chat, vraiment ?
Asile et immigration, deux mots associés dans une loi pour mieux les distinguer. C’est que la confusion est de mise. Le sacro-saint droit d’asile représente l’irréductible humanisme des Français, alors que l’immigration, même choisie, est un repoussoir pour un peuple qui se sent de moins en moins chez lui. Le défi de Macron se résume donc ainsi : « plus d’humanité et plus de fermeté. »
En France, la bataille de l’opinion est toujours première, transformant l’Assemblée en chambre d’enregistrement des émotions relayées par les médias. Sans attendre le débat parlementaire d’avril, les corps intermédiaires se sont donc déchaînés depuis l’annonce de la loi. Le 8 décembre, les associations claquèrent la porte du ministre qui leur présentait (...)
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