La triple obligation légale, biologique et morale d’avoir un père pour faire un enfant n’est plus. Désormais, la loi l’autorise une femme à se procurer du sperme en laboratoire et à se faire implanter un embryon sans autre prérequis que la majorité. C’est ce que souligne Aude Mirkovic, porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance et auteur de PMA, un enjeu de société (Artège 2018) : « La réalité est que le projet de loi organise la naissance d’enfants interdits de père par la loi. Nous ne parlons que les aléas de la vie qui peuvent priver l’un ou l’autre d’un de ses parents ou même des deux, mais de la loi qui, délibérément, programmerait l’interdiction de branche paternelle. Ni père, ni cousins paternels, ni grands-parents de ce côté-ci. » [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !