[vc_row][vc_column][vc_column_text]
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1548870988455{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;}”]Chez Houellebecq, les menus de ses restaurants favoris sont décrits froidement et en détail, qu’ils soient « bistronomiques », « gastro » ou simples franchises de chaînes fréquentées par les VRP, les routiers. Ces chaînes bien connues, Michel Houellebecq n’est pas le seul à les apprécier plus que de raison, puisqu’il s’agit aussi d’un des rares plaisirs de la vie agitée de notre jeune président.
La légende veut que Jean Loisier, le fondateur de Courtepaille, ait eu l’idée de proposer des grillades préparées devant les clients en 1961 à la suite de la défection d’un cuisiner du restaurant familial. C’est du moins ce qui est écrit dans l’édition 2015 du Guide des restaurants Courtepaille, à en croire l’auteur de la fiche Wikipédia.
Il est aussi possible que Jean Loisier se soit inspiré du concept du catcheur Hiroaki Aoki, père de Steve le célèbre disc jockey, qui a fondé la première chaîne Teppanyaki en Amérique connue depuis sous le nom de Benihana. Bref, chauvinisme oblige, nous adhérerons à l’histoire officielle racontée dans le Guide, dont l’autorité ne saurait être contestée par des amateurs de barbecues du dimanche.
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Jean Loisier a-t-il un jour imaginé que ses restaurants Courtepaille seraient cités dans des romans d’un prix Goncourt ou fréquentés par un président de la République que d’aucuns comparaient encore récemment à Napoléon Bonaparte en personne ?
Un amour de la viande préparée façon Courtepaille qui se confirme pour Emmanuel Macron, lequel profite de ses déplacements relatifs au « Grand Débat » pour laisser libre cours à ses penchants fine gueule, comme l’indiquait une conseillère spéciale de l’Elysée au Point : « On s’est téléchargé l’application Courtepaille pour connaître à chaque fois l’adresse du coin. Il est dingue de leur pièce de bœuf ! »
Il ne reste plus à Emmanuel Macron qu’à réorganiser les collectivités territoriales en fonction des restaurants Courtepaille. Les départements furent conçus pour qu’on puisse les traverser en moins d’une journée à cheval, mais ils sont peut-être un peu archaïques.
Quelle simplicité ! Point d’étoilés Michelin, de têtes de veau ou de délicats fruits de mer pour Manu, qui n’aime rien tant qu’un cordon bleu préparé par une cantinière ou la pièce du boucher Courtepaille, accompagnée de ses frites à volonté et d’un peu de sauce Savora.
Au dessert ? Une crème vanille-chocolat Mont Blanc fera l’affaire. Et, soyons un peu fous, un mini Caprice des Dieux affiné pendant deux jours au frigidaire. Pour faire passer tout ça, un diabolo-grenadine devrait convenir.
[ DOSSIER ISLAM ?? ] #Halal : une partition qui ne dit pas son nom
"Tout le monde mange halal sans le savoir et paie une taxe qui finance l’#islam. Ce #business aurait rapporté plus de 7 milliards d’euros en France en 2017."
Halal way of life ?????https://t.co/chrlKYPyFb
— L'Incorrect (@MagLincorrect) January 23, 2019
Un petit tour sur le site de Courtepaille nous indique que la soupe du moment est au potiron et qu’elle est à déguster « à velouté ». On trouve aussi, mais c’est à la carte, un burger appelé « Le Roub’Lard » garni d’un steak haché pur bœuf frais de 140 grammes, de Cabécou du Périgord et de lard grillé.
Un hymne à nos terroirs, à nos beaux territoires français, dont les paysages sont à découvrir à bord d’une Citroën Picasso avec un joli pull-over au col en v La Redoute pleine laine de couleur bleue et des mocassins Sebago, chic mais confortables pour la route.
Il ne reste plus à Emmanuel Macron qu’à réorganiser les collectivités territoriales en fonction des restaurants Courtepaille. Les départements furent conçus pour qu’on puisse les traverser en moins d’une journée à cheval, mais ils sont peut-être un peu archaïques. Et si nous rêvions un peu ?
Pourquoi ne pas imaginer de nouveaux échelons administratifs pensés autour des restaurants Courtepaille et des hôtels Campanile de notre Président aux goûts si humbles, si modestes, si communs, si plébéiens ? On pourrait aussi rebaptiser notre pays. Groland, ça sonne bien. Vous ne trouvez pas ?
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