Pouvez-vous vous présenter, Marco Martella ? Et nous en dire plus sur vos activités de jardinier ?
Dans mes notices biographiques on lit que je suis jardinier et écrivain. En réalité, je ne suis pas jardinier de métier: je ne me suis occupé que des différents jardins où j’ai vécu depuis que je suis en France. Il est vrai qu’à chaque fois que j’écris, un jardin apparaît, réel ou imaginaire. Je ne sais pas pourquoi. J’imagine que je me sens à l’aise dans les jardins et que j’ai envie de me sentir à l’aise dans ce que j’écris aussi. Parfois j’ai même le sentiment que le jardin nous offre un modèle de ce qu’un récit ou un poème pourrait ou devrait être: de petits mondes dans lesquels on est bien, que l’on ressent comme habitables, à partir desquels on regarde le monde dehors. Ou des refuges, sans doute éphémères, où toutes sortes de choses peuvent pousser, qui offrent à la fois la lumière et l’ombre nécessaires à la vie. [...]
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