Depuis Neruda (2016), Pablo Larrain s’est trouvé une vocation d’embaumeur de célébrités (Jackie, Lady Di, Pinochet) sur un mode fantaisiste autant que glacé. Dans Maria, il s’attaque aux derniers jours de la Callas, recluse dans son appartement avenue Georges-Mandel qui tient à la fois de la loge de théâtre et du mausolée. Cette histoire de voix et d’amour perdus est traitée dans un brouillard wellesien avec flashbacks et, dès le premier plan, l’imposante cheminée où finira le Rosebud de Citizen Kane. [...]
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