Rarement Houellebecq aura été aussi direct et sincère. Éprouvé par une année d’éclats médiatiques ne l’épargnant guère?: dénigré par Ernaux lui ayant ravi le Nobel, piégé par des pornographes néerlandais, menacé de procès par des imams, désigné à la vindicte citoyenne par Libé, amalgamé au pire dans deux petits pamphlets de gauche successifs, lâché par Onfray, on a beau être le plus célèbre écrivain français vivant, il y a des moments où l’on sature. Alors Houellebecq a trouvé nécessaire de répliquer, en usant de l’arme qu’il maîtrise bien mieux que ses adversaires?: la littérature. Avec Quelques mois dans ma vie, petit brûlot troussé en deux semaines pour imposer sa version des choses, Houellebecq livre son texte le plus personnel (en dehors de sa poésie) et sort d’un long silence médiatique. L’occasion pour L’Incorrect de faire le point avec lui sur le déclin de l’Occident, la vogue des Michel et mille sujets périphériques. [...]
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