C’était dans le numéro de janvier du féminin Marie Claire. Yann Moix s’épanchait sur sa vie sentimentale : « Je préfère le corps des femmes jeunes, c’est tout. Point. Je ne vais pas vous mentir. Un corps de femme de 25 ans, c’est extraordinaire. Le corps d’une femme de 50 ans n’est pas extraordinaire du tout ».
Il ajoutait: « Je ne sors qu’avec des Asiatiques. Essentiellement des Coréennes, des Chinoises, des Japonaises. Je ne m’en vante pas. On essaie d’être dans la vérité et dans la franchise. Beaucoup de gens seraient incapables de vous l’avouer car c’est du racialisme. C’est peut-être triste et réducteur pour les femmes avec qui je sors, mais le genre asiatique est suffisamment riche, large et infini pour que je n’en aie pas honte ».
En aurait-il en fallu plus pour faire monter au créneau les professionnels du scandale, avec à leur tête, une armada de femmes quinquagénaires bien décidées à faire entendre qu’il faut savoir sacrifier les goûts pour ne pas enfreindre les principes? Assurément non, si l’on s’en fie au nombre incroyable de dénonciations qui ont obligé l’auteur à se rendre à Canossa – ce qui est une constante chez lui – avec des arguments qui n’avaient pas plus de sens que sa première saillie puisque les appétences ne se justifient pas.
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