Les écologues en chambre ne nous intéressent pas. Nous leur préférons les vrais travailleurs, ceux qui y étant nés, ou bien s’y étant installés, savent au moins une chose : qu’à la terre on ne ment pas.
Un combat fait rage à Bruxelles : les tenants de l’agriculture industrielle du nord de l’Europe militent pour que soit autorisé le bio hors-sol (alors que le premier critère de l’agriculture biologique est le lien au sol). Ces pays, spécialistes de ce type de culture, voudraient ainsi s’attaquer au marché hyper lucratif de l’alimentation bio. Leurs arguments : faire pousser des légumes dans des substrats, c’est éviter les maladies, leur donner l’exacte nourriture dont ils ont besoin, les produire dans des tours à proximité des grandes villes.
Hier, un agriculteur me racontait, enthousiaste, le nouveau truc génial pour faire pousser des tomates « sélectionnées pour leur goût » : un container installable n’importe où en ville et dans lequel on contrôle hygrométrie, température et lumière artificielle. Je lui fais remarquer que le bilan énergétique de cette méthode est (...)
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