Vous attendiez-vous à ce qu’un professeur finisse un jour décapité pour un cours d’éducation civique en France ?
On pouvait s’attendre à des insultes, à des reproches, mais pas à une décapitation. Il y a souvent des conflits entrer les parents d’élèves et le corps enseignant, j’en ai été témoin. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à un meurtre.
Qu’est-ce qui a pu conduire un réfugié tchétchène de 18 ans à un tel acte ? A-t-il agi seul ou sous l’influence d’une communauté entière ?
Je ne peux rien affirmer avec certitude. Kouachi et Merah étaient-ils des loups solitaires ? Moi, je ne le crois pas. Anzorov a été formé à décapiter. Je ne pense pas qu’à 18 ans, on ait envie de tuer. Je pense qu’il était en contact avec le père avant même la polémique. Avec mon expérience du terrain, j’en suis même persuadée. Il y avait déjà un groupe formé. Ces gens se préparent. On envoie toujours le plus faible psychologiquement, le hmal comme ils disent. On garde vivant l’intellectuel. C’est une armée de réserve islamique dans le pays. [...]
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