Tantôt son nom apparaît dans le sillage des livres qu’il édite ou écrit, tantôt un grand succès de librairie dont il est acteur ne porte pas trace de son travail. Cette capacité à maîtriser son image est d’une habileté peu répandue : dans la société du spectacle, rares sont ceux qui savent retourner en coulisse après avoir connu la scène.
Avant d’arriver sous les projecteurs, Nicolas Diat a bien connu la régie. Hypokhâgne, khâgne, Sciences-po, journaliste dans une défunte agence de presse, il pige au Figaro magazine avec Jean Sévillia, puis rejoint Gilles de Robien en 2005. Quand Nicolas Sarkozy gagne en 2007, il entre dans le cabinet de Laurent Wauquiez, qu’il suivra pendant tout le quinquennat. En l’accompagnant dans tous ses déplacements, il accumule une précieuse expérience des mécaniques médiatiques. Pour évacuer la pression, il soigne son amitié avec Mgr Nicolas Thévenin, ancien prêtre de la communauté saint Martin devenu nonce apostolique en Égypte et secrétaire particulier du cardinal Bertone, le patron de la diplomatie vaticane. Peu à peu, son intérêt pour les affaires de l’Église devenu un domaine d’expertise, il la met à disposition de la présidence de la République : « Mais le quinquennat Sarkozy a été mené tambour battant ; à la fin de ces cinq ans, j’ai besoin de souffler ». [...]
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