L’art lyrique, c’est l’issue d’une conversion. Formé très tôt au chant dans la tessiture de baryton, Jonathan Tetelman a longtemps préféré les platines de DJ et les clubs de New-York, avant de revenir à sa vocation pour l’opéra, cette fois-ci comme ténor – et quel ténor ! Une écoute en aveugle de son premier album chez Deutsche Grammophon – pudiquement intitulé Arias – ne laisserait pas deviner un chanteur de 34 ans débutant au disque, tant la maîtrise de la technique, la maturité de l’interprétation sont confondantes. Et cela sur un éventail de rôles qui, pour un programme d’environ une heure, ne sauraient être plus variés : de Verdi à la « jeune école » italienne, en passant par Flotow, Bizet et Massenet, sa palette est d’une richesse épatante. [...]
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