Le petit Louis naît en Italie en 1872 dans une famille extrêmement humble. De vrais pécores sans le sou, mais avec la vraie foi et une bonne rasade de sagesse. Petit Louis apprend Dieu au biberon. À l’école, il est studieux, un peu bagarreur comme tous les jeunes garçons, et surtout déterminé. À 13 ans, il convainc papa et maman de le laisser intégrer les capucins. Pour faire bref, les capucins sont les clodos des ordres : aujourd’hui encore, ils ne possèdent même pas leur brosse à dents. Juste leur robe de bure et des sandales. Ils ne vivent pas cloîtrés, mais prêchent là où ils zonent, et vivent de la charité qui leur est dispensée.
Pas de bol pour frère Louis, qui tombe malade et chope une tuberculose bien agressive. On le renvoie dans sa famille peu après. Dès qu’il est pleinement remis, il se met au boulot : papa fait des chantiers, il va l’aider. Louis en gardera une solide connaissance du monde ouvrier, du sens du travail et de l’effort physique.
Son confesseur n’est autre que saint Don Bosco, avec qui il entretiendra une amitié sincère. Ça rattrape le reste. En effet, ses camarades étudiants se foutent de sa gueule allègrement
Sa vocation le rattrape : en 1886, il intègre un oratoire pour débuter ses études. Son confesseur n’est autre que saint Don Bosco, avec qui il entretiendra une amitié sincère. Ça rattrape le reste. En effet, ses camarades étudiants se foutent de sa gueule allègrement : il s’y croit trop, prie trop, pose trop de questions. En plus, comme il n’a pas un rond, il dort dans un coin du clocher et aide le sacristain pour payer ses études. [...]
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