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Philippe de Villiers : « La royauté française est une royauté de pauvreté »

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Publié le

22 novembre 2018

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Avec Le mystère Clovis, Philippe de Villiers revisite les fonts baptismaux de la monarchie française et la conversion du roi franc au christianisme. Un acte fondateur qui imprègne jusqu’à la conception du pouvoir, oblatif et sacrificiel. Le contraire de la pente prise par nos derniers présidents. Extraits Le président de la République actuel semblait avoir compris cela et vous aviez paru y être sensible… Emmanuel Macron avait souhaité venir au Puy du Fou. Il y a passé un long moment. Nous avons beaucoup parlé. Il m’a expliqué la raison de son séjour. Il venait, me disait-il, « à la recherche de l’écho de la France de l’intime », ce sont exactement ses mots. Il venait pour comprendre la France des terroirs, cette France des fidélités qu’à Paris on ne sent pas, on ne voit pas, on ne comprend pas. J’ai cru déceler dans ses premiers pas les fruits de certaines conversations que nous avions eues sur la verticalité régalienne. En recevant Donald Trump sur les Champs-Elysées et Vladimir Poutine à Versailles, il a semblé prendre en compte l’histoire de France et renouer avec nos mille ans de savoir-faire diplomatique, qui font qu’on ne traite pas avec les régimes mais avec les États. Je me suis dit que, peut-être, ce jeune président allait redonner du lustre à la fonction. Je dois dire que la déception est bien plus grande que les espoirs qu’on pouvait fonder. Un nouveau séjour au Puy du Fou s’impose… Que lui rediriez-vous à Emmanuel Macron ? Lors de l’une de nos conversations, Emmanuel Macron m’avait demandé : « Que doit faire le futur président? » Je lui avais dit: « Être anormal ». « Anormal? ». « Oui, on a eu trop de présidents normaux. Auriol, Coty et tant d’autres. Anormal, ça veut dire habiter le corps du roi ». Comme il est cultivé, il savait ce que ça voulait dire – et sa femme aussi. Que retient-on aujourd’hui de Vincent Auriol, de René Coty ou de Sarkozy ? Pas leur caractère, pas leurs défaillances personnelles. On retient qu’ils ont appartenu à un régime de décadence qui a conduit la France à l’abîme. Ce sur quoi sera jugé Emmanuel Macron c’est sur les questions de civilisation, c’est-à-dire sur l’immigration et sur la PMA. Le reste, ses travers personnels, réels ou supposés, son arrogance, etc., l’histoire n’en retiendra rien. L’histoire ne retient que les grandes décisions qui ont entraîné le pays sur la pente de la décivilisation ou de la recivilisation. Ce que j’attendais d’Emmanuel Macron, c’est qu’il (…) A découvrir dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés
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