Si vous avez vu plus de trois films français dans votre vie, vous voyez forcément qui c’est. Phillippe Uchan est connu comme ce voisin qu’on croiserait tous les jours sans pouvoir mettre un nom sur son visage. C’est la malédiction des seconds rôles, une sorte de célébrité anonyme qui entretient chez les spectateurs l’impression du déjà-vu… Que serait le cinéma sans une galerie de ganaches rassurantes, suffisamment professionnelles pour donner la réplique aux stars et suffisamment inconnues pour donner l’illusion d’un monde existant, qui « s’accorde à nos désirs » ? On l’a vu chez Albert Dupontel en fonctionnaire malchanceux (Adieu les Cons), chez Bruno Podalydès en… éponge (Liberté-Oléron), et bientôt chez Jean-Pierre Jeunet, trois réalisateurs qui aiment les « gueules » et assurément, Uchan a une gueule. […]
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