l’auteur : le secret, à quoi il consacra sa thèse de métaphysique et la politique considérée comme souci du bien commun. Le Secret de René Dorlinde, que Sébastien Lapaque rapproche dans sa préface de La vie d’Agricola de Tacite, date de 1944. Il s’agit bien ici « d’un conte philosophique à lire comme un roman policier » qui dépeint la perte de repères de l’homme moderne, désormais privé de sa dimension intérieure comme de ses racines spirituelles et temporelles. Méditation sur la survie de l’ordre ancien dans les sociétés totalitaires, Le Secret de René Dorlinde n’a pas été conçu pour rien au moment où Georges Bernanos écrivait La France contre les robots et Georges Orwell son 1984. « Le secret, dans son essence, est contre-révolutionnaire », veut nous y convaincre Boutang. [...]
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