« Les PDG gagnaient jadis quatre à six fois plus que leurs employés. Aujourd’hui, c’est 600 fois plus. Quand j’entends qu’Elon Musk pourrait devenir le premier billionnaire, que cela signifie-t-il ? Si c’est la seule valeur qui compte, alors nous sommes en grand danger. » Début septembre, le Saint-Père Léon XIV nous alertait encore sur l’absurdité du système économique, qui voit certains accumuler un capital que les mille générations suivantes ne réussiraient pas à dilapider. Au même moment, sur fond de crise des finances publiques, la France s’écharpait sur l’absurde taxe Zucman, qui proposait d’imposer ce qui ne rapporte pas un sou à leur propriétaire. Reste qu’une question cruciale est en jeu, celle des inégalités inquiétantes produites par le libre cours du capitalisme et le vieillissement des populations : la part du patrimoine national détenue par le 1% des Français les plus riches est passée de 16% en 1984 à 24% en 2022 ; l’héritage représente 60% du patrimoine détenu aujourd’hui, contre 35% dans les années 1970. Tel est le tableau contemporain : l’héritage représente la partie majoritaire d’un patrimoine par ailleurs de plus en plus concentré. Prolongez les courbes et concluez. […]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !




