Skip to content

« Presence » : naissance des fantômes

Par

Publié le

5 février 2025

Partage

« Le scénario de David Koepp se contente du minimum syndical, mais c’est un minimalisme qui fait mouche – la peinture de mœurs n’étant que plus réussie lorsqu’elle est dégraissée de certaines coquetteries. » Notre critique du film « Presence » de Steven Soderbergh.
© Presence
Steven Soderbergh, que personne n’attend plus depuis au moins Hors d’Atteinte, a donc commis un film de fantômes. On était quand même curieux, au vu d’une bande-annonce qui annonçait un croisement entre Cassavetes et Paranormal Activity. Et de fait, avec cette petite histoire de famille dysfonctionnelle vue à travers le point de vue d’un spectre, Soderbergh dit quelque chose sur les États-Unis et sur la désertion affective qui touche ces familles bourgeoises incapables de communiquer – des familles qui hantent elles-mêmes comme des spectres des maisons trop grandes pour elles et pour leurs cœurs étriqués. Le scénario de David Koepp (scénariste culte de Spielberg et de Zemeckis, tout de même) se contente du minimum syndical, mais c’est un minimalisme qui fait mouche – la peinture de mœurs n’étant que plus réussie lorsqu’elle est dégraissée de certaines coquetteries. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

EN KIOSQUE

Découvrez le numéro du mois - 6,90€

Soutenez l’incorrect

faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire

Credofunding, vous pouvez obtenir une

réduction d’impôts de 66% du montant de

votre don.

Retrouvez l’incorrect sur les réseaux sociaux

Les autres articles recommandés pour vous​

Restez informé, inscrivez-vous à notre Newsletter

Pin It on Pinterest