Clap de fin pour L’Alvarium ? Centre communautaire d’actions sociales et culturelles angevin, l’association identitaire est dans le viseur du gouvernement. En juin dernier, au motif d’un « vol de drapeaux », des policiers avaient perquisitionné le local de l’association pour trouver de quoi les inculper. Parmi les policiers ayant interrogé des militants, l’un avait avoué « connaître tout de la vie » de Jean-Eudes Gannat, le chef de l’association. En clair, depuis des mois, le gouvernement essaye de mettre fin à leurs agissements militants, en usant de mesures qui paraissent disproportionnées. Pourtant, dans le dossier de dissolution parvenu aux mains du président, aucun motif ne semble tout à fait légitime. Le dossier relate tout d’abord plusieurs faits de violence, « dont plus de la moitié n’ont rien à voir avec les actions de l’Alvarium » dénonce Jean-Eudes Gannat. Le second motif d’inculpation porte sur l’« appel à la haine ». On le voit, sont invoqués les mêmes motifs qui ont conduit à la dissolution de Génération identitaire.
Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur est resté vague sur les raisons de cette action : nous savons tout au plus que ce sont des « signalements répétés et [de] nombreux faits constatés » qui auraient été les déclencheurs de ces poursuites. Cette motivation est-elle résolument vague du fait de la dangerosité de l’association, ou repose-t-elle sur une volonté purement politique de la part du ministre de l’Intérieur, avide de taper une nouvelle fois sur « l’extrême droite » ? Le président de l’association n’est pas dupe : si tout cela n’était que juridique, l’Alvarium aurait des chances réelles de se défendre. Les raisons sont donc tout autres. Dans un monde où identité et traditions sont condamnées, un mouvement de jeunes fiers de leur culture fait assurément mauvais genre. Ils ont désormais dix jours pour répondre aux accusations. [...]
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