Pourquoi avez-vous créé l’association Oykos et à quels besoins répond-elle ?
La foncière Oykos, liée à l’Église, rachète ou se voit confier d'anciens monastères, couvents ou bâtiments diocésains. L'objectif est de les louer à coût abordable à des associations qui ont un véritable impact social, écologique ou pastoral, tout en conservant une dimension spirituelle dans les lieux. Nous souhaitons notamment favoriser le développement d’habitats collectifs alternatifs en aidant les personnes audacieuses et emplies d’espérance à trouver un lieu où s'implanter. La particularité de notre association, c’est que nous avons une structure qui est rattachée in fine à l’Église. Nous voulons que dans 10, 20, 100 ans, l’Église garde une maîtrise des usages de ces lieux sacrés abandonnés. Aujourd’hui, l’abbé de Solesmes et l’évêque de Limoges sont les deux personnes d’Église qui accompagnent le projet et qui sont membres de droit de l’association.
En 2000, on avait plus de 60 000 religieux en France, aujourd’hui il n’en reste plus que 25 000, soit moins de la moitié
Pourquoi autant de lieux d’Église sont-ils abandonnés ?
Les congrégations religieuses sont souvent contraintes de quitter les lieux car elles souffrent du manque de vocations. Concrètement en vingt ans, les vocations religieuses ont diminué de moitié. En 2000, on avait plus de 60 000 religieux en France, aujourd’hui il n’en reste plus que 25 000, soit moins de la moitié. [...]
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